Le Ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi M.Fethi Belhaj a accueilli, mardi 26 mai 2020, des représentants de l'Union Tunisienne de l'Industrie, Commerce et Artisanat UTICA et de certaines associations (La Ligue tunisienne des droits de l'homme, Le Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux, L'association tunisienne des femmes démocrates et l'Association Citoyenneté, Développement, Cultures et Migrations des 2 Rives).
La rencontre s’est focalisée sur les possibilités de régularisation judiciaire des étrangers en Tunisie.
Le Ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi M.Fethi Belhaj a insisté sur l’importance accordée au dossier de l’immigration et aux droits des immigrés en Tunisie particulièrement dans cette conjoncture exceptionnelle.
Il a de même indiqué que l’étude de dossiers des immigrés sera faite au cas par cas avec la discussion de la possibilité de permettre aux étudiants étrangers de travailler quelques heures par semaine.
En outre, le Ministre a précisé que son département traite avec Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés en ce qui concerne l’intégration des réfugiés sur le marché de l’emploi tunisien tout en organisant des sessions de formation sur l’asile et les demandeurs d’asile en collaboration avec l’Institut Arabe des Droits de l'Homme et Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au profit des directions régionales et centrale relevant du Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi.
Dans ce cadre, les discussions ont porté aussi sur la loi de l’investissement numéro 71 du 30 septembre 2016 qui permet aux entreprises, durant les trois premières années de leur activité, de recruter jusqu’à 30% parmi leurs effectifs des cadres étrangers et 10 % au début de la quatrième année de leur existence.
Le Ministre de la Formation Professionnelle et de l’Emploi a indiqué que la Tunisie cherche à mettre en place la libre circulation de la main d’œuvre dans les pays maghrébins et à la régularisation de la situation des immigrés illégaux et particulièrement les africains parmi eux.